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Intoxication au chocolat

du chien

Conduite à tenir en urgence :

Notez l’heure supposée de l’ingestion, estimez la quantité ingérée et la nature du chocolat (cacao, chocolat noir ou au lait). Rendez-vous rapidement dans un service d’urgences vétérinaires.

Les gestes à ne pas faire : si dans certains cas, provoquer le vomissement peut être utile, c’est un geste potentiellement à haut risque pour l’animal. La décision ne doit être prise que sur avis du vétérinaire.

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Gravité :

 

Urgence vétérinaire vraie pouvant mettre en jeu la vie du chien.

En revanche, avec une prise en charge précoce et adaptée, selon la quantité ingérée, le pronostic est généralement favorable.

Il n’existe pas d’antidote spécifique.

 

 

Principaux symptômes et mécanismes d'action

 

La toxicité du chocolat est due à la théobromine qu’il contient. Le cacao est très riche en théobromine. Viennent ensuite le chocolat noir puis le chocolat au lait. Le chocolat blanc n’en contient que des traces.

En moyenne, chez un chien de 10 kg, l’ingestion d’environ 150 à 300 g de chocolat noir (ou de 50 à 150 g de cacao) peut être mortelle. Mais attention, il existe de fortes différences de sensibilité d’un chien à un autre.

Les signes cliniques surviennent quelques heures après l’ingestion et l’évolution dure entre 6 et 24 heures.

Une toxicité chronique cumulative est également possible et peut provoquer une dégénérescence du myocarde.

 

Les principaux symptômes de l’intoxication au chocolat sont :

  • hyperthermie

  • troubles nerveux : agitation ou prostration, démarche hésitante (ataxie), convulsions, coma

  • troubles digestifs : diarrhée, vomissement, hypersalivation (ptyalisme), coloration noire des selles par le cacao, douleurs abdominales. Les signes digestifs sont généralement les premiers à apparaître.

  • troubles cardiaques et respiratoires : selon la dose et le stade, fréquence anormalement élevée ou diminuée, rythme irrégulier, respiration rapide

  • troubles urinaires : augmentation de la quantité d’urine produite (polyurie)

Hospitalisation :

Souvent nécessaire et même indispensable dans les cas graves.

 

source : fregis

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